Communiqués à propos du "mariage" homosexuel

CPDH/FEF/FEEBF/EREI/FECBC

 

Sur le sujet voir de-même :

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A lire absolument : 

L'impossible mariage homosexuel
Tony Anatrella

Le chrétien face à l'homosexualité (Jean-Marc Berthoud)

A propos de l'institutionnalisation juridique des "couples" homosexuels (Jean-Marc Berthoud)

Orientation homosexuelle (C. Mackellar)

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"Dis leur , ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, mais qu'il change de conduite et qu'il vive." Ezéchiel 33 v.11

MARIAGE HOMOSEXUEL

Contexte et repères

Le 9 avril dernier, Le député-maire (Verts) de Bègles (Gironde), Noël Mamère, s'est déclaré prêt à célébrer des mariages entre des personnes homosexuelles: "Si on me demande de célébrer un mariage de personnes de même sexe à Bègles, je le ferai". M.Mamère qui s'exprimait lors d'une rencontre avec la presse, a souligné que "le PACS n'accorde pas les mêmes droits que lorsqu'on est mariés."Donc, il faut que les personnes de même sexe qui souhaitent se marier puissent le faire pour bénéficier des mêmes droits que les autres". Et de rajouter: "Je considère comme inadmissible et plutôt archaïque, même un peu réac que les homosexuels soient la seule catégorie de Français qui n'ait pas accès au mariage".
Le pouvoir de manipulation de l'opinion par les médias modernes est immense, car les instruments de communication sophistiqués sont très sensibles..Un petit groupe de personnes, voire, une seule, lance un sujet provocateur. De caisse de résonance en caisse de résonance, voilà le thème omniprésent, disséqué en sondages, traduit en débats, et "l'opinion" sommée de suivre. Le sujet s'étant répandu comme une traînée de poudre, le simple fait de dire qu'il n'a pas lieu d'être vous fait passer pour quelqu'un qui est dépassé.
Pour les Eglises chrétiennes, s'orienter dans ces débats de société, qui vont encore marquer les années à venir, ne va pas être chose facile. Face à de telles interpellations, comment dire sa foi, et quand c'est nécessaire son opposition, sans verser dans une "homophobie" primaire qui n'honore pas l'Evangile de Jésus-Christ?
C'est la raison pour laquelle nous devons être particulièrement attentifs à la formulation de nos réactions. Mais il est important aussi que nous prenions position, trop de personnes, y compris les chrétiens, se laissent écraser avec fatalisme par l'impression ambiante. D'autres sont prêts à réagir, mais sans toujours discerner les enjeux, et le font d'une manière tellement agressive ou avec un langage tellement religieux, qu'il en perd tout impact et qu'il discrédite même la cause qu'il voulait défendre.

Action

Le CPDH a lancé une action auprès de ses "Relais" qui ont reçu un dossier argumentaire afin de réagir auprès du Premier Ministre M.Raffarin et du Garde des Sceaux M.Perben.(Dossier disponible sur simple demande auprès du CPDH). Par ailleurs, un communiqué de presse est adressé le vendredi 4 juin à 250 médias nationaux et régionaux (disponible également).

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CPDH
A propos du "mariage" homosexuel

EGALITE OUI - CONFUSION NON

Strasbourg - le 04/06/04 - Le CPDH - Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine -en accord avec la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, se prononce pour le respect de tout être humain, " sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, … ". Il dénonce ainsi les agressions verbales et physiques de nature raciste, antisémite ou homophobe qui se développent de manière inquiétante.

Sur l'affaire de Bègles
Le CPDH dénonce l'utilisation à des fins politiques et partisanes de la confusion morale sous couvert de suivre une certaine conception de l'évolution sociale. Alors que de tous côtés on souligne que la crise des Institutions a avec des répercussions graves sur la fracture sociale dans notre pays, quel message faisons-nous passer, notamment à notre jeunesse, lorsqu'un Officier d'Etat Civil, cautionné par des partis politiques, annonce son intention de violer publiquement la loi ?

Sur le " mariage " homosexuel
Le CPDH souscrit à la déclaration de M. Jospin : " Le mariage est, dans son principe et comme institution, " l'union d'un homme et d'une femme ". Cette définition n'est pas due au hasard. Elle renvoie non pas d'abord à une inclination sexuelle, mais à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition de la procréation et donc de la continuation de l'humanité. C'est pourquoi la filiation d'un enfant s'est toujours établie par rapport aux deux sexes. Le genre humain n'est pas divisé entre hétérosexuels et homosexuels - il s'agit là d'une préférence - , mais entre hommes et femmes ". La " préférence " n'est pas la nature ; elle ne justifie pas d'être institutionnalisée. Il n'est pas discriminatoire de traiter inégalement des choses inégales.
Si le droit ne doit pas être confondu avec la morale, il ne doit pas non plus être réduit à " un outil de gestion des désirs privés", comme le disait la sociologue Irène Théry au moment des débats sur le Pacs.

Sur l' " ordre moral " homosexuel
Le CPDH affirme le droit à la liberté d'expression pour ceux et celles qui ont la conviction que la pratique homosexuelle n'est pas un facteur d'épanouissement ni d'équilibre des personnes. Il condamne la confusion entretenue sur des termes comme l'homophobie : l'évaluation morale du comportement homosexuel reste nécessaire voire indispensable. Porter atteinte au droit de considérer que l'homosexualité n'est pas bonne et le droit de pouvoir le dire, c'est porter atteinte à la liberté de conscience et à la liberté d'expression.

Contact presse : Daniel RIVAUD   06 14 04 00 54.

CPDH
Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine

BP 261  -   67021 STRASBOURG Cedex 1
Tél. 03.88.79.41.20 - Fax 03.88.39.13.23
Email : Avertir@aol.com

Le CPDH regroupe des chrétiens issus de toute la mouvance protestante et a pour objet de promouvoir le respect de la dignité humaine, la défense et la protection des droits et des devoirs de l'enfant, de la femme, et de l'homme d'une manière générale ainsi que la protection du droit à la vie de tout être humain, de sa conception jusqu'à sa mort naturelle.

CPDH Actualités

N° 40 - Juin 2004

HOMOSEXUALITE
FRANCE - MARIAGE HOMOSEXUEL ET HOMOPARENTALITE. Le Bureau national du PS a chargé le groupe socialiste de l'Assemblée nationale de " travailler à une proposition de loi sur le mariage homosexuel " qui devrait être prête pour l'Automne 2004. Leur travail consistera à " examiner les problèmes juridiques liés à cette forme nouvelle " d'union que constituerait le mariage entre personnes du même sexe. Pour le PS, le respect du principe de l'égalité des droits impliquerait "une égalité dans les formes de lien entre les individus". Ce débat sur le mariage homosexuel rouvre bien évidemment la question de l'homoparentalité. Plusieurs responsables socialistes se sont prononcés en faveur de l'adoption par des couples homosexuels. L'ancien ministre, Dominique Strauss-Kahn, a plaidé pour que les couples homosexuels obtiennent le droit au mariage et à l'adoption afin "d'aller au bout de la lutte contre les discriminations" ; le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'est déclaré "évidemment pour l'adoption par des parents homosexuels" et l'ancien Premier ministre, Laurent Fabius, a exprimé le même point de vue. CPDH - 12/05/04
NDLR : La loi est violée : alors changeons la loi !!! La déclaration très médiatisée de Noël Mamère de marier un couple homosexuel n'est que la partie visible d'une préparation de l'opinion publique dont les lobbies sont coutumiers. Selon une procédure parfaitement rodée, un "trublion" annonce une mesure excessive qui provoque une réaction générale. D'autres annoncent eux une mesure "républicaine" plus modérée qui face à la démarche illégale passe de ce fait beaucoup mieux. Le procédé n'est pas nouveau, mais il fonctionne toujours !

FRANCE - PAS DE BENEDICTION DES COUPLES HOMOSEXUELS AU SEIN DE L'EGLISE REFORMEE. Lors de son Synode national annuel à Cognac, l'Eglise Réformée de France a adopté par 60 voix pour et 4 contre l'avis du Conseil Permanent Luthéro-Réformé (CPLR) sur le mariage homosexuel. Etabli en Février 2004, ce texte précisait notamment que "envisager un culte de bénédiction entretiendrait la confusion entre couple homosexuel et hétérosexuel". (voir CPDHactualités N°37/Mars 2004). CPDH - 31/05/04

 

La Fédération Évangélique de France communique :

« La Fédération Évangélique de France (FEF) rappelle qu'avant d'être une institution civile le mariage est une institution divine. Dès le commencement la Bible, Parole de Dieu, définit le mariage comme le lien qui unit un homme et une femme.[1]

La FEF désavoue l'homophobie et le rejet de la personne homosexuelle. Elle considère que les pratiques homosexuelles sont incompatibles avec la pensée de Dieu révélée dans la Bible.[2] La FEF ne considère cependant pas comme attitude homophobe le fait d'affirmer que le mariage soit réservé à l'union d'un homme et d'une femme.
Elle rappelle que l'institution légale du mariage n'est pas qu'une affaire privée relevant de choix personnels. Celle-ci garantit un cadre pour la procréation et l'éducation des futures générations. L'enfant est toujours, fondamentalement, une personne issue d'une union entre un homme et une femme.

La célébration le 5 juin d'un mariage homosexuel en France est en contradiction autant avec les lois de la République, qu'avec les valeurs bibliques qui sont celles qui sous-tendent l'organisation de notre société et sa pérennité.     

L'hypothèse du mariage homosexuel pose la question de l'homoparentalité. La FEF souligne que l'enfant a besoin, pour construire son identité sexuelle, de l'altérité d'un père et d'une mère et d'une filiation connue et reconnue. Le renoncement à ces valeurs ne risque-t-il pas d'être source de désarroi et de souffrance pour les enfants ? Le vrai progrès ne consisterait-il pas plutôt à encourager la famille, les couples et les parents dans leur mission éducative ? »

Pour tous contacts :

Alain Stamp, chargé de communication

03 88 00 79 04

06 07 28 21 19

alainstamp@aol.com


[1] Genèse chapitre 2 verset 24

[2] Épitre aux Romains chapitre 1 verset 27 et Première épître aux Corinthiens chapitre 6 verset 10


Vœux du Congrès FEEBF de Seloncourt 2004 :

VŒU N° 1
Le Congrès de la Fédération des Eglises Evangéliques Baptistes de France, réuni à Seloncourt, du 20 au 22 mai 2004, demande au Conseil de la FEEBF :

1)    de réaffirmer, auprès des autorités politiques et gouvernementales, notre conviction que, pour le bien de la société elle-même, le mariage doit demeurer exclusivement l'union d'un homme et d'une femme ;

2)    de réaffirmer notre opposition à toute législation permettant l'adoption par des couples homosexuels.


Fédération des Eglises Evangéliques Baptistes de France
47 rue de Clichy
75311 PARIS

 

Voir de-même :

Réaction des Eglises réformées évangéliques indépendantes (EREI) suite au texte du CPLR sur Eglise et personnes homosexuelles

Le jeudi 12 février 2004, le CPLR (Conseil Permanent Luthéro-Réformé) a rendu publique la Déclaration " Eglise et personnes homosexuelles ", deux ans après que ses églises membres ont travaillé le sujet à partir d'un document de base.
En tant qu'observatrice au CPLR, notre Union d'Eglises a suivi la préparation de cette Déclaration et tient à faire part de quelques réactions sous la forme d'un bref communiqué[1] .

1. Globalement, nous saluons le caractère modéré de ce texte par rapport aux prises de position d'autres Eglises protestantes, d'Europe en particulier.
2. Plus précisément, nous approuvons le refus de procéder à la bénédiction de couples homosexuels et nous reconnaissons la mesure de sagesse consistant à reconnaître que l'homosexualité d'un ministre est un obstacle à son appel par une église locale, bien qu'une perspective moins restrictive pour l'exercice d'autres types de ministères nous inquiète.
3. En revanche, nous désapprouvons l'accueil inconditionnel des personnes homosexuelles au sein de l'Eglise en qualité de membres. L'obtention d'un tel statut doit s'assortir d'un cheminement et d'un accompagnement pastoral préalables, selon l'appel évangélique à changer de vie et à renoncer aux pratiques que la Bible réprouve.
4. Nous craignons que la non prise en compte de ces principes et l'affirmation surprenante du caractère indifférent de l'orientation sexuelle des individus
- dépouille de sa force l'appel évangélique à la repentance-conversion
- relativise l'importance spirituelle du statut de membre d'église et de témoin de l'Evangile
- enlève toute raison fondamentale pour s'opposer durablement à la présence de ministres homosexuels et à la bénédiction de couples homosexuels.
5. Nous sommes néanmoins sensibles au fait que la proclamation du salut par grâce dans l'Eglise de Jésus-Christ n'est exclusive d'aucune catégorie de personnes et que nous sommes appelés à accompagner quiconque veut s'approcher de Dieu dans un esprit de foi et d'humilité ; dans ce sens, notre accueil doit être inconditionnel. L'Eglise est une communauté de pécheurs-pardonnés certes ; mais repentants et désireux de marcher en nouveauté de vie par la force de l'Esprit-Saint.
6. Ces remarques se veulent respectueuses de l'ensemble des principes bibliques, conformément à la vision des réformateurs, et en communion avec de nombreuses Eglises réformées, presbytériennes, luthériennes, évangéliques et d'autres confessions de par le monde.

[1] Ce communiqué a été rédigé par un groupe nommé par la commission permanente (organe exécutif faîtier) constitué de 4 personnes : 2 pasteurs, 1 pasteure et un laïque, impliqués dans la commission permanente, le groupe de réflexion éthique et le travail d'un synode régional sur ce sujet.

 

COMMUNIQUE SUR L’HOMOSEXUALITE ET LA LIBERTE D’EXPRESSION

 Fédération des Eglises et

Communautés Baptistes Charismatiques (FECBC)

 

Devant la volonté de certains à réclamer le droit à vivre leur différence, n’hésitant pas à imposer des spectacles parfois provocateurs, et même comme nous venons de le voir récemment à Bègles à bafouer les lois de la République, nous tenons à réaffirmer les points suivants :

 

Nous affirmons qu’il est de notre devoir et notre responsabilité de chrétiens de rappeler l’enseignement biblique – immuable - à savoir qu’aimer Dieu c’est respecter les règles de vie qu’Il nous a données.

 

A propos de l’homosexualité les textes bibliques suivants nous paraissent sans équivoque : Lévitiques 18.22, Romains 1.24-27, 1 Corinthiens 6.9-10)

 

Par conséquent, notre préoccupation doit être de refuser, pour ce qui concerne notre mode de vie personnel, ce qui déplait si fortement à Dieu.

 

Mais, aimer Dieu c’est aussi aimer son prochain. En conséquence c’est accepter que chaque homme soit respecté dans sa personne, même si ses comportements choquent nos consciences. Par conséquent l’homophobie comme le racisme, l’antisémitisme ou toute autre forme de rejet - doivent être étrangers aux pensées et actes du chrétien.

 

Nous affirmons qu’aimer Dieu et aimer notre prochain ne sont pas des préoccupations contradictoires, mais complémentaires.

 

Nous sommes préoccupés de constater que les défenseurs de l’homosexualité cherchent une protection légale qui risque de réduire la liberté d’expression des défenseurs de la morale chrétienne.

 

Nous affirmons le droit à la liberté d'expression pour ceux et celles qui ont la conviction que la pratique homosexuelle n'est pas un facteur d'épanouissement ni d'équilibre des personnes. Nous condamnons la confusion entretenue sur le terme homophobie : l’évaluation morale du comportement homosexuel reste indispensable, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit du droit d’adoption.

 

Porter atteinte au droit de considérer que l’homosexualité n’est pas bonne et le droit de pouvoir le dire, c’est porter atteinte à la liberté de conscience et à la liberté d’expression.

 

 

Gérard Charton

Président de la Fédération des Eglises et

Communautés Baptistes Charismatiques (FECBC)

(  04.90.74.28.61 - Email : gerard.charton@9online.fr

 

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